Biographie

Lana Gray

     La Biographie de Lana Gray par Séverine Mabille

.         « Là où il y a des rêves, de l’amour et de l’inspiration, vous ne pourrez pas vous tromper.» Le parcours de Lana Gray semble  avoir  été  éclairé  par  cette pensée d’Ella Fitzgerald. Mais il faut du temps souvent - aller à contre-temps parfois - et emprunter bien des chemins de traverse avant de se confronter à ses aspirations. 
              Lana Gray est venue au monde au Sénégal mais pour elle « venir au monde » n’est pas qu’une simple expression, c’est littéralement qu’il faut l’entendre: elle est née en Afrique d’une mère danseuse polynésienne, d’un père photographe - entourée d’oncles chanteurs et musiciens - charriant des origines vietnamiennes, italiennes, africaines, corses et britanniques. Dans sa voix, chacune de ces cultures se mêle, s’entremêle, se démêle pour modeler ce grain de voix singulier oscillant entre déchirure et espérance. 
             Dès l’enfance, baignée de jazz, de rhythm’n’blues, de mélodies tahitiennes et polynésiennes, elle souhaite se consacrer au chant et à la musique. Malgré le soutien de ses professeurs, sa mère s’y oppose souhaitant un chemin plus rectiligne pour sa fille. Après une maîtrise en langue anglaise, cette baladeuse s’arrête un temps à Douvres - enseigner le français à la Grammar School for Girls - puis part pour le Niger et le Cameroun sept années durant où elle s’imprègne des récits des griots, des  chants mémoriels, des rythmes frappés à même la terre et du murmure de la rue. 
             De retour en France, elle rentre à la Banque de France au sein de laquelle l’association artistique et culturelle propose plusieurs activités à ses collaborateurs dont un atelier de jazz dirigé par le contrebassiste reconnu, Patrick Laroche. La reconnaissance est réciproque et un professeur - une nouvelle fois – l’incite à se professionnaliser. Cette fois, Lana Gray suit les conseils de son mentor, elle prend des cours de chant et de diction auprès d’artistes confirmés comme Armande Altaï, Sara Lazarus et Mila Lumbroso, aborde le répertoire de Billie Holiday, Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald ou Shirley Horn…
          En 2015, Lana Gray monte un quartet, entourée du pianiste Philippe Powell, du batteur Thomas Delor et de Patrick Laroche à la contrebasse. Ils se produisent dans divers clubs de jazz parisiens et sont programmés dans plusieurs festivals. L’accueil vibrant du public incite  Lana à enregistrer,  3  ans plus tard, un premier EP de standards : « Introducting Lana Gray’s Quartet. » 
            En parallèle, Lana étudie le chant jazz, l'improvisation et la composition à la Bill Evans Piano Academy. Le temps de l’apprentissage enfin révolu, elle multiplie les collaborations avec des musiciens renommés, chaque univers musical est un nouveau territoire à explorer - et se décide à écrire ses premières compostions dont « The Colors Of My Soul » qui entrainera l’enregistrement de son deuxième CD aux accents swing latin, autoproduit en 2020. Avec «No One’s To Blame », Lana a souhaité une ambiance plutôt swing rappelant les big bands, sauf pour un titre latin « The Banyan Tree », une des ses 6 compositions originales co- écrites avec Alain Simonnet. Ce 3ème album décline également 3 standards réinterprétés. Si Lana chante uniquement en anglais sur ce nouvel opus, l'artiste chante souvent aussi en brésilien, en français et même parfois en wolof choisissant chaque langue comme une réminiscence sensible des cultures multiples qui irriguent sa musique. Beaucoup sèment de petits cailloux afin de retrouver leur chemin, Lana Gray a balisé le sien de notes qui, après un long périple, l’ont ramenée chez  elle, là où elle chante : la scène.          

La Biographie de Lana Gray par

Séverine Mabille

lana gray

"Là où il y a des rêves, de l’amour et de l’inspiration, vous ne pourrez pas vous tromper." Le parcours de Lana Gray semble avoir été éclairé par cette pensée d’Ella Fitzgerald. Mais il faut du temps souvent – aller à contre-temps parfois – et emprunter bien des chemins de traverse avant de se confronter à ses aspirations. 
Lana Gray est venue au monde au Sénégal mais pour elle « venir au monde » n’est pas qu’une simple expression, c’est littéralement qu’il faut l’entendre : elle est née en Afrique d’une mère danseuse polynésienne, d’un père photographe - entourée d’oncles chanteurs et musiciens - charriant des origines vietnamiennes, italiennes, africaines, corses et britanniques. Dans sa voix, chacune de ces cultures se mêle, s’entremêle, se démêle pour modeler ce grain de voix singulier oscillant entre déchirure et espérance. 

Dès l’enfance, baignée de jazz, de rhythm’n’blues, de mélodies tahitiennes et polynésiennes, elle souhaite se consacrer au chant et à la musique. Malgré le soutien de ses professeurs, sa mère s’y oppose souhaitant un chemin plus rectiligne pour sa fille. Après une maîtrise en langue anglaise, cette baladeuse s’arrête un temps à Douvres - enseigner le français à la Grammar School for Girls - puis part pour le Niger et le Cameroun sept années durant où elle s’imprègne des récits des griots, des chants mémoriels, des rythmes frappés à même la terre et du murmure de la rue. 

         De retour en France, elle rentre à la Banque de France au sein de laquelle l’association artistique et culturelle propose plusieurs activités à ses collaborateurs dont un atelier de jazz dirigé par le contrebassiste reconnu, Patrick Laroche. La reconnaissance est réciproque et un professeur - une nouvelle fois – l’incite à se professionnaliser. Cette fois, Lana Gray suit les conseils de son mentor, elle prend des cours de chant et de diction auprès d’artistes confirmés comme Armande Altaï, Sara Lazarus et Mila Lumbroso, aborde le répertoire de Billie Holiday, Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald ou Shirley Horn…

En 2015, Lana Gray monte un quartet, entourée du pianiste Philippe Powell, du batteur Thomas Delor et de Patrick Laroche à la contrebasse. Ils se produisent dans divers clubs de jazz parisiens et sont programmés dans plusieurs festivals. L’accueil vibrant du public incite Lana à enregistrer, 3 ans plus tard, un premier EP de standards : « Introducting Lana Gray’s Quartet. »

En parallèle, Lana étudie le chant jazz, l'improvisation et la composition à la Bill Evans Piano Academy. Le temps de l’apprentissage enfin révolu,  elle multiplie les collaborations avec des musiciens renommés, chaque univers musical est un nouveau territoire à explorer - et se décide à écrire ses premières compostions dont « The Colors Of My Soul » qui entrainera l’enregistrement de son deuxième CD aux accents swing latin, autoproduit en 2020. Avec « No One’s To Blame », Lana a souhaité une ambiance plutôt swing rappelant les big bands, sauf pour un titre latin « The Banyan Tree », une des ses 6 compositions originales co-écrites avec Alain Simonnet. Ce 3ème album décline également 3 standards réinterprétés. Si Lana chante uniquement en anglais sur ce nouvel opus, l'artiste chante souvent aussi en brésilien, en français et même parfois en wolof choisissant chaque langue comme une réminiscence sensible des cultures multiples qui irriguent sa musique. Beaucoup sèment de petits cailloux afin de retrouver leur chemin, Lana Gray a balisé le sien de notes qui, après un long périple, l’ont ramenée chez elle, là où elle chante : la scène.                                                                                     
Lana Gray
                      Biographie de Lana Gray par Séverine Mabille

          « Là où il y a des rêves, de l’amour et de l’inspiration, vous ne pourrez pas vous tromper. » Le parcours de Lana Gray semble avoir été éclairé par cette pensée d’Ella Fitzgerald. Mais il faut du temps souvent – aller à contre-temps parfois – et emprunter bien des chemins de traverse avant de se confronter à ses aspirations. 

             Lana Gray est venue au monde au Sénégal mais pour elle « venir au monde » n’est pas qu’une simple expression, c’est littéralement qu’il faut l’entendre : elle est née en Afrique d’une mère danseuse polynésienne, d’un père photographe - entourée d’oncles chanteurs et musiciens - charriant des origines vietnamiennes, italiennes, africaines, corses et britanniques. Dans sa voix, chacune de ces cultures se mêle, s’entremêle, se démêle pour modeler ce grain de voix singulier oscillant entre déchirure et espérance. 

            Dès l’enfance, baignée de jazz, de rhythm’n’blues, de mélodies tahitiennes et polynésiennes, elle souhaite se consacrer au chant et à la musique. Malgré le soutien de ses professeurs, sa mère s’y oppose souhaitant un chemin plus rectiligne pour sa fille. Après une maîtrise en langue anglaise, cette baladeuse s’arrête un temps à Douvres - enseigner le français à la Grammar School for Girls - puis part pour le Niger et le Cameroun sept années durant où elle s’imprègne des récits des griots, des chants mémoriels, des rythmes frappés à même la terre et du murmure de la rue. 

         De retour en France, elle rentre à la Banque de France au sein de laquelle l’association artistique et culturelle propose plusieurs activités à ses collaborateurs dont un atelier de jazz dirigé par le contrebassiste reconnu, Patrick Laroche. La reconnaissance est réciproque et un professeur - une nouvelle fois – l’incite à se professionnaliser. Cette fois, Lana Gray suit les conseils de son mentor, elle prend des cours de chant et de diction auprès d’artistes confirmés comme Armande Altaï, Sara Lazarus et Mila Lumbroso, aborde le répertoire de Billie Holiday, Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald ou Shirley Horn…

            En 2015, Lana Gray monte un quartet, entourée du pianiste Philippe Powell, du batteur Thomas Delor et de Patrick Laroche à la contrebasse. Ils se produisent dans divers clubs de jazz parisiens et sont programmés dans plusieurs festivals. L’accueil vibrant du public incite Lana à enregistrer, 3 ans plus tard, un premier EP de standards : « Introducting Lana Gray’s Quartet. »

            En parallèle, Lana étudie le chant jazz, l'improvisation et la composition à la Bill Evans Piano Academy. Le temps de l’apprentissage enfin révolu, elle multiplie les collaborations avec des musiciens renommés, chaque univers musical est un nouveau territoire à explorer - et se décide à écrire ses premières compostions dont « The Colors Of My Soul » qui entrainera l’enregistrement de son deuxième CD aux  accents  swing latin, autoproduit  en 2020. Avec « No One’s To Blame », Lana a souhaité une ambiance plutôt swing rappelant les big bands, sauf pour un titre latin « The Banyan Tree », une des ses 6 compositions originales co-écrites avec Alain Simonnet. Ce 3ème album décline également 3 standards réinterprétés. Si Lana chante uniquement en anglais sur ce nouvel opus, l'artiste chante souvent aussi en brésilien, en français et même parfois en wolof choisissant chaque langue comme une réminiscence sensible des cultures  multiples   qui  irriguent  sa  musique. 
      
            Beaucoup  sèment  de  petits cailloux afin de retrouver leur chemin, Lana Gray a balisé le sien de notes qui, après un long périple, l’ont ramenée chez elle, là où elle chante : la scène.                       
                                                                                                                                      
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